Conakry, le 21 novembre 2024, l’ONG ACORDGUINEE à travers la responsable de communication a participé à la cérémonie de lancement officiel de deux projets. Il s’agit de : « 𝐀𝐩𝐩𝐮𝐢 𝐚𝐮𝐱 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞 𝐒𝐢𝐦𝐚𝐧𝐝𝐨𝐮 » 𝐞𝐭 « 𝐏𝐚𝐲𝐬𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐃𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 ». Ces initiatives, soutenues 𝐩𝐚𝐫 𝐥’𝐀𝐦𝐛𝐚𝐬𝐬𝐚𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐄́𝐭𝐚𝐭𝐬-𝐔𝐧𝐢𝐬 𝐞𝐧 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 et mises en œuvre par l’ONG RENASP, marquent une étape cruciale dans les efforts de développement durable et de gestion inclusive des ressources naturelles en Guinée.
Un contexte alarmant mais porteur d’espoir
Face à la dégradation rapide de l’environnement et aux tensions sociales liées à l’exploitation minière, ces deux projets visent à répondre aux défis environnementaux et socio-économiques dans les régions de Nzérékoré, Kankan et Boké. Ils ambitionnent d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles tout en renforçant les capacités des communautés à gérer durablement leur environnement.
Objectifs et impacts attendus
Le projet « Appui aux Communautés de Simandou » se concentre sur l’amélioration des moyens de subsistance des populations locales affectées par le méga-projet minier de Simandou. Parallèlement, le projet « Paysages Durables en Guinée » met l’accent sur la restauration et la préservation des écosystèmes. Parmi les résultats attendus figurent, on peut citer :
• Une meilleure compréhension des enjeux environnementaux par les parties prenantes.
• L’amélioration des conditions de vie des communautés affectées.
• La mise en place d’une plateforme de dialogue et de suivi participatif pour garantir la durabilité des actions.
Vers une collaboration inclusive
La cérémonie a rassemblé une diversité d’acteurs, témoignant de l’importance de la collaboration entre les autorités locales, les entreprises minières, les ONG, et les communautés. Ce partenariat multisectoriel est essentiel pour garantir l’efficacité et la durabilité des projets.
Un avenir durable pour la Guinée
Ces projets incarnent une vision ambitieuse pour la Guinée : un développement local qui allie inclusion sociale, protection de l’environnement et résilience climatique. L’engagement des parties prenantes à travers cette plateforme collaborative représente une avancée significative vers cet objectif.
𝐋’𝐎𝐍𝐆 𝐀𝐂𝐎𝐑𝐃𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄́𝐄, lors de l’événement, a salue ces initiatives et reste déterminée à contribuer activement à leur mise en œuvre pour garantir que les communautés guinéennes bénéficient des retombées positives d’un développement durable.
Conakry, le 18 novembre 2024, 𝐋’𝐎𝐍𝐆 𝐀𝐂𝐎𝐑𝐃𝐆𝐔𝐈𝐍𝐄́𝐄 a eu l’honneur de recevoir ce lundi 18 novembre 2024 la Responsable Programme du National Endowment for Democracy (NED) dans ses locaux à Conakry. Cette visite, organisée dans le cadre du suivi des projets soutenus par le NED, a permis des échanges constructifs autour des activités en cours et des perspectives à venir.
Lors de cette rencontre, l’équipe de ACORDGUINÉE a présenté un bilan détaillé des actions menées, tout en exposant les défis rencontrés et les leçons apprises. La Responsable Programme du NED a formulé des recommandations pour renforcer l’impact des projets et optimiser la collaboration entre les deux structures.
Les discussions, marquées par une participation active et des interventions constructives, ont consolidé les bases d’un partenariat prometteur pour l’avenir.
La réunion s’est conclue sur une note positive, ouvrant la voie à de nouvelles initiatives visant à répondre aux défis locaux et à promouvoir le développement durable en Guinée.
Le Comité Ouest-Africain des Semences Paysannes (COASP-Guinée), acteur engagé dans la défense des systèmes semenciers paysans, a brillamment représenté la Guinée à la 8ème Foire Ouest-Africaine des Semences Paysannes, tenue du 12 au 14 octobre 2024 à Djimini, au Sénégal.
Un espace d’échange et de solidarité paysanne
Créé en 2021 par l’ONG Association de Coopération et de Recherche pour le Développement (ACORD-Guinée) et la Confédération Nationale des Organisations Paysannes de Guinée (CNOP-G), le COASP-Guinée s’est affirmé comme un espace d’échange, de concertation et de partage d’expériences. Ce réseau, né de la volonté des paysannes et paysans guinéens, promeut les systèmes semenciers locaux tout en défendant les droits des producteurs.
Cette initiative s’inscrit dans la dynamique des foires ouest-africaines précédentes organisées à Djimini (Sénégal) et au Bénin en mars 2023. Ces événements ont offert aux paysans une plateforme essentielle pour réfléchir collectivement aux défis de l’autonomie semencière et de la souveraineté alimentaire.
La participation du COASP-Guinée à la foire de Djimini
Lors de cette 8ème édition, le COASP-Guinée, composé de quatre représentants, a apporté sa contribution aux échanges sous le thème : « Autonomie semencière et souveraineté alimentaire : enjeux et défis pour la semence paysanne ». Cette foire, organisée par l’Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes (ASPSP) et le COASP, a réuni les organisations paysannes de 17 pays, marquant un moment fort de solidarité régionale.
Un plaidoyer pour les semences paysannes
La rencontre a mis en lumière l’importance de promouvoir et de préserver les espèces et variétés paysannes face aux menaces de disparition.
Il faut aussi rajouter que cette foire s’est achevée par la lecture de la déclaration finale pendant laquelle les participants ont affirmé que les semences paysannes sont le pilier fondamental de la souveraineté alimentaire. Et que les Politiques et les réglementations constituent des contraintes au développement des SSP en Afrique.
Conakry, le 8 novembre 2024– Pendant deux jours, la rencontre a mobilisé une quarantaine de participants membres de la plateforme nationale multi-acteurs sur le foncier. Ils sont venus essentiellement de Conakry, de Kindia, Coyah, Mamou, Kankan et Dinguiraye.
Un complexe hôtelier de Conakry a abrité cette session dont l’objectif est de promouvoir une meilleure compréhension des concepts, enjeux, défis et mécanismes de collaboration entre les membres de la plateforme en vue de renforcer la gouvernance foncière en Guinée.
L’initiative, portée par l’ONG ACORD GUINEE, s’est inscrite dans le cadre du projet d’appui à l’élaboration des politiques foncières au compte de la phase trois (3) du projet Comité Technique Foncier et Développement (CTFD 3).
Pendant ces deux (2) jours, les participants ont largement échangé sur les meilleures techniques de plaidoyer et de négociation, mais aussi les approches et les stratégies mises en œuvre dans le cadre de l’élaboration de la Politique Foncière Agricole (PFA).
Au sortir de cette réunion, Mme Nentebou Barry de l’ONG Créativité et Développement (C-DEV), également membre de la plateforme nationale multi-acteurs, souligne l’intérêt de participer à cette session:
« Cette réunion nous a permis d’actualiser nos connaissances sur les directives volontaires, les recommandations et certains facteurs qui bloquent le processus liés à l’élaboration des deux politiques foncières. Aussi, on a eu à échanger, entre acteurs, sur les moyens de plaidoyers et certains points de pression pour savoir comment débloquer les difficultés que la plateforme multi-acteurs rencontre dans la mise en œuvre des deux politiques, notamment la Politique Foncière National (PFN ) et la Politique Foncière Agricole (PFA) ».
De son côté, M. Sékou Wann Diallo, membre des organisations de la société civile, et du cadre de concertation de la Haute Guinée, a partagé son avis avoir participé à ces deux jours de session:
« Ces deux jours ont été vraiment un véritable partage d’expérience qui nous ont permis de savoir d’abord d’où on est venu depuis la création de cette plateforme nationale multi acteur et où est-ce qu’on est aujourd’hui. A cette occasion, nous avons bénéficié des méthodologies qu’on pourrait utiliser pour faire un plaidoyer. Parce qu’on nous enseigne que le plaidoyer aussi a des contraintes. Et quand on sait qu’aujourd’hui malgré cette dynamique engagée par la plateforme, le souhait est de voir ces deux politique raffinées et prêtes à défendre nos communautés ».
Après avoir partagé son expertise sur le processus d’élaboration de la politique foncière agricole ( sur le cas du Mali), le Consultant M. Mamadou Goïta, a mis un accent sur le rôle de la société civile et les organisations paysannes dans le processus de reforme foncière.
« Cet atelier vient à point nommé, parce que le processus d’élaboration des deux documents majeurs ici en Guinée, notamment la Politique Foncière Nationale (PFN) et la Politique Foncière Agricole (PFA) est à un niveau crucial. Parce que bientôt il y aura la validation de ces documents. Mais ce qui a été retenu, c’est que ce processus devrait être un processus ouvert, qui va prendre en compte les questions des droits des communautés à tous les niveaux, et surtout le droit collectif, parce que le droit individuel s’exprime par l’acquisition de titre foncier qui n’est pas accessible à beaucoup de personnes. Mais le droit collectif des communautés permet de sécuriser le foncier, d’abord à un niveau communautaire et de permettre à l’individu de pouvoir travailler », a mentionné le Directeur exécutif de l’institut de recherche et la promotion des alternatives en développement basé à Bamako.
Cette rencontre a été organisée grâce au soutien de l’Agence Française de Développement (AFD) à travers le Comité Technique Développement (CTFD). Elle a pris fin vendredi 8 novembre 2024.