Dans le cadre de l’exécution des activités de ce projet, sous financement du 𝐍𝐄𝐃 #ACORD-GUINÉE a organisé du 26 au 27 Septembre 2024, la formation des Élus locaux, des cadres de dialogue multi acteurs et des services techniques en promotion des droits des communautés et en prévention/ gestion des conflits sur les ressources naturelles dans la préfecture de Boffa.
L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des participants pour promouvoir les droits des communautés afin de mieux protéger et gérer les ressources naturelles de leurs territoires ainsi que les conflits y afférents pour un développement durable et inclusif respectueux de l’environnement.
Durant ces deux jours de renforcement de capacités, les travaux ont porté sur :
La définition des concepts fondamentaux liés aux conflits sur les ressources naturelles (Cas des conflits fonciers) ;
La typologie des conflits fonciers en Guinée, impacte des conflits fonciers sur la vie des communautés ;
La cartographie des conflits existants dans les localités ;
La gestion pacifique des conflits.
Mécanisme de prévention et de résolution des conflits ; A la fin des travaux, les participant(e)s ont fait des séances de simulation de cas pratique de d’analyse et de résolution d’un conflit dans la localité, suivis des échanges.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la relance des activités de la plateforme nationale multi-acteurs sur une gouvernance foncière responsable, grâce à l’appui technique et financier du Comité Technique Foncier Développement (CTFD) à travers l’Agence Française de Développement (AFD).
La réunion vise à créer un espace de dialogue et de réflexion autour des avancées et défis liés à l’élaboration des nouvelles politiques foncières, notamment la Politique Foncière Nationale (PFN) et la Politique Foncière Agricole (PFA).
Sur l’initiative de l’ONG ACORD-Guinée, en Collaboration avec ses partenaires, la réunion a regroupé les Représentants des structures membres de la plate-forme multi-acteurs sur le foncier ; les Organisations paysannes ; les Organisations de la société civile ; les Experts en gouvernance foncière ; les Représentants des communautés locales ; les Partenaires techniques et financiers impliqués dans la réforme foncière.
« Les présentations qui vont être faites, c’est pour montrer les innovations qui sont mises dans les deux politiques. Sur la base de ces innovations, j’espère que nous allons nous retrouver dedans. Et s’il y a des aspects à améliorer, nous allons ensemble faire des propositions et puis mettre à la disposition des consultants. […] J’espère que durant cette journée, nous allons sortir avec des recommandations très fortes qui pourraient nous aider à améliorer les contenus des deux documents », a mentionné Macky Bah, Directeur Pays ACORD-GUINÉE, à l’ouverture des travaux de la session.
Cette rencontre permet de faciliter un échange constructif entre les acteurs clés sur les innovations récentes inscrites dans les politiques foncières nationale et agricole en cours d’élaboration afin de mieux s’assurer de la prise en compte effective des besoins et des préoccupations des organisations paysannes et de la société civile.
Dans le cadre de la supervision des activités sur le terrain, une mission de ACORD GUINEE s’est rendu du 𝟎𝟐 𝐚𝐮 𝟎𝟔 juin 2024, dans les préfectures de 𝐊𝐚𝐧𝐤𝐚𝐧 et 𝐍’𝐙𝐞𝐫𝐞𝐤𝐨𝐫𝐞́.
La mission avait pour objectif :
De faire une prise de contact avec les autorités et les communautés locales sur les nouvelles orientations stratégiques de ACORD ;
D’échanger avec les organisations paysannes sur les différents sites de productions sur les techniques agricoles ;
D’informer et de sensibiliser les producteurs sur la transition agro-écologique ;
De promouvoir les systèmes semenciers paysans ;
D’informer les communautés locales sur les réformes foncières en cours.
Un total de 𝟒𝟎 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 composés 𝐃’𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬𝐚𝐧𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞𝐬, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥𝐞, 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐞𝐬 ont pris part aux différentes rencontres.
A la suite des échanges les participants ont formulé un certain nombre de 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 dont entre autres :
Poursuivre les sessions de formation sur les pratiques agro-écologiques ;
Poursuivre les séances de sensibilisation des communautés sur la protection de l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles ;
Poursuivre l’appui-conseils auprès des producteurs.
Avec le soutien financier de l’AMBASSADE DE FRANCE EN GUINÉE ET EN SERALEONE l’ONG « ACORD Guinée » a organisé le mercredi 8 mai 2024 à Conakry une rencontre d’échange. Cette rencontre a réuni une trentaine de participants venus essentiellement de la société civile et quelques représentants des médias.
La réunion avait pour objectif de mener des réflexions sur la mise en œuvre des recommandations issues des États Généraux du Foncier tenus du 14 au 17 novembre 2022 à Conakry.
Il était également question au cours de la réunion de réfléchir sur le niveau d’avancement du processus d’élaboration de la politique foncière en Guinée.
Cette énième rencontre de l’ONG ACORD-Guinée se situe dans le cadre du projet de renforcement de la plateforme multi-acteurs sur la gouvernance foncière en Guinée.
Par Aissatou DIALLO Responsable de Communication ACORD GUINEE
L’ONG ACORD-Guinée, en collaboration avec ses partenaires de l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA-BAME), a procédé à la présentation d’un outil de collecte de données pour l’identification et la caractérisation des Acquisitions de Terres à Grande Échelle (ATGE). La plateforme dénommée Land Matrix vise à identifier, à collecter et à traiter les données obtenues à partir d’une étude qui sera réalisée sur le terrain, puis d’évaluer l’impact que cela pourrait avoir sur les communautés.
Pour le formateur du projet, Djibril Diop, chercheur à l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole, le but de ce programme est d’encourager la transparence et la responsabilisation dans les décisions concernant les terres et l’investissement.
« Depuis plusieurs années, on travaille avec Land Matrix qui vise à mettre en place une plate-forme mondiale qui cherche à cartographier ou localiser tout ce qui est l’acquisition de terres dans le monde. L’idée est de suivre le niveau d’occupation mais également l’exploitation des terres dans tous les domaines d’activités, que ce soient les terres agricoles, les domaines miniers, les terres à usage sylvopastoral en général. C’est dans ce cadre que les outils ont été développés pour voir comment localiser ces terres mais également de caractériser leur utilisation, et quel impact ça peut avoir sur les communautés qui se trouvent aux alentours ».
Selon Djibril Diop, l’idée de ce projet consiste à mettre à la disposition des autorités les données fiables sur lesquelles elles pourront se baser pour se projeter dans l’avenir, ensuite, développer des visions qui vont vers le développement de chacun des pays touchés.
« On a commencé cette expérience au Sénégal. Dans les perspectives, nous sommes en train de voir comment étendre vers les autres pays. Et dans cette phase, nous avons choisi la Guinée à travers ACORD Guinée qui est une organisation crédible et qui travaille beaucoup sur les questions foncières, tester et voir tout ce qui est dynamique d’occupation des terres avec l’ensemble des activités en Guinée pour avoir des données fiables et qui peuvent être cartographiées et cartographiables dans le domaine agricole. Après la Guinée ça va être le Mali. Mais cette année, on va se concentrer sur la Guinée et le Mali pour déployer cet outil pour faire en sorte de mieux renseigner la base mondiale qui construit le réseau de Land Matrix », a fait savoir M. Diop.
Pendant deux jours les agents enquêteurs vont être formés aux méthodes de collecte de données sur le suivi des Acquisitions de Terres à Grande Échelle. Djibril Diop invite les animateurs au respect d’une démarche responsable et professionnelle.
De son côté, le responsable programme de l’ONG ACORD Guinée, Kaman Koulemou, estime que ce projet vient pour combler le déficit en matière de données statistiques en Guinée.
« Cette étude sur l’acquisition massive des terres en Guinée va nous permettre d’avoir une base de données par rapport aux différentes statistiques liées à l’usage des terres en Guinée. Non seulement les terres qui sont acquises par les étrangers, par les nationaux nantis, les exploitants familiaux qui ont aussi perdu leurs terres à travers des projets d’investissement agricoles et l’installation des énergies solaires. Donc toutes ces personnes vont être répertoriées pour que nous ayons une base de données fiables. C’est ce qui va nous permettre de faire un plaidoyer auprès du gouvernement guinéen pour que les décisions soient prises par rapport à certaines situations ».
Le responsable de programme ACORD Guinée promet un accompagnement continu en faveur de ce projet afin que l’objectif sollicité soit atteint.
« Depuis hier, nous avons engagé la formation des agents enquêteurs qui seront déployés sur le terrain. Ils seront formés également sur l’outil de collecte qu’on appelle Kobocollecte. Ils seront dotés des appareils pour la collecte des données sur le terrain, et toutes ces informations seront centralisées par un statisticien qui va nous aider à la fin pour que le rapport soit mieux élaboré ».
Il faut rappeler que les activités de démarrage de ce programme se sont déroulées ce lundi 29 avril 2024 dans les locaux de l’ONG ACORD Guinée, avec la participation de plusieurs acteurs de la société civile guinéenne.
Par Aissatou DIALLO Responsable de Communication ACORD GUINEE
Une session de formation a été organisée par l’ONG ACORD Guinée à l’intention de 45 participants représentant, les professionnels de médias, les parajuristes et les membres de la plateforme multi-acteurs du 01 au 02 février à Conakry.
L’objectif de cette rencontre est d’informer et d’améliorer les connaissances de ces acteurs sur les questions foncières et les textes produits par les organisations paysannes pour défendre leur position dans le processus de la réforme foncière et de poser les bases d’un réseau de médias et parajuristes qui vont se spécialiser sur la question de la gouvernance foncière.
Durant ces deux jours d’atelier plusieurs thématiques ont fait objet d’échange entre les experts nationaux et étrangers et les participants. Il s’agit entre autres :
Le rappel des recommandations issus des Etats généraux du foncier ;
Les principes des Directives volontaires et le CLIP (consentement, libre, information et préalable) ;
L’expérience de la mise en place du réseau des journalistes sur la gouvernance foncière : cas du Sénégal ;
Présentation du format d’un réseau à mettre en place sur la gouvernance foncière.
A la fin de cette session les professionnels de médias, et les parajuriste ont fait des propositions sur le contenu du réseau à mettre en place, ses axes stratégiques et sa dénomination.
Par Aissatou DIALLO Responsable de Communication ACORD GUINEE